Sexualité fragile en compagnie de Salomon et du livre des Rois
Pour la société post-soixante-huitarde, la sexualité serait toujours innocente (entre adultes consentants), sans conséquences néfastes possibles autres qu’une grossesse non désirée ou une MST (béni soit le préservatif), une fin en soi (jouir et faire jouir), et la seule éducation qui serait pertinente la concernant est une éducation technique (la performance).
L’Eglise doit clairement rappeler la bonté de la sexualité. Elle est voulue par Dieu. C’est un précieux cadeau que Dieu a donné aux humains. Mais l’Eglise doit aussi indiquer, rappeler clairement que, comme beaucoup de choses précieuses, la sexualité est fragile. Elle peut-être profanée, « trivialisée », détournée, et ouvrir sur bien des souffrances.
Site chrétien de mariage | La fragilité de la sexualité
En quelque sorte, nous nous posons la question (comme pour tous les dons du créateur) : « Comment jouir de la sexualité sans la profaner ? » 1 Rois 11,1 – 5
« Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Héthiennes, appartenant aux nations dont l’Eternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous ; elles tourneraient certainement vos cœurs du côté de leurs dieux. Ce fut à ces nations que s’attacha Salomon, entraîné par l’amour.
Il eut sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur. A l’époque de la vieillesse de Salomon, ses femmes inclinèrent son cœur vers d’autres dieux ; et son cœur ne fut point tout entier à l’Eternel, son Dieu, comme l’avait été le cœur de David, son père.
Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l’abomination des Ammonites.
Et Salomon fit ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, et il ne suivit point pleinement l’Eternel, comme David, son père. Alors Salomon bâtit sur la montagne qui est en face de Jérusalem un haut lieu pour Kemosch, l’abomination de Moab, et pour Moloc, l’abomination des fils d’Ammon ».
Patrice Alcindor – tous droits réservés©
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